L'Assurance Responsabilité Civile Pro pour traducteur
Sommaire
Le traducteur est un professionnel spécialisé dans la conversion de textes d'une langue à une autre, tout en préservant le sens et le style de l'original. Il travaille dans divers domaines, tels que la littérature, le droit, le marketing ou la technologie, et doit posséder une excellente maîtrise des langues. Sa mission première est donc de faciliter la communication interculturelle et de rendre l'information accessible à un public international.
En tant que traducteur professionnel, il peut arriver que vous causiez à autrui un dommage, qui peut avoir des répercussions financières importantes. L’assurance Responsabilité Civile Professionnelle (RC Pro) couvre les éventuels dommages dans le cadre de votre activité.
La RC Pro est-elle obligatoire pour les traducteurs ? Quel est son prix ? Quels sont les risques couverts par une telle assurance ? Pappers a décrypté les informations essentielles à connaître avant de souscrire une assurance RC Pro.
La RC pro est-elle obligatoire pour les traducteurs ?
L’obligation de souscrire une assurance RC Pro n’est obligatoire que pour certaines professions réglementées telles que les médecins, les avocats, les artisans, etc. Cette obligation ne s’applique donc pas à toutes les professions, mais reste une assurance incontournable lorsque l’on exerce une activité professionnelle.
En tant que traducteur, vous n’êtes pas concerné par cette obligation. Néanmoins, souscrire une telle assurance est fortement recommandée pour les traducteurs. Effectivement, il peut arriver que votre activité cause un dommage à un client. Si votre responsabilité est engagée, les conséquences pécuniaires peuvent être importantes. Dans le cas où vous auriez souscrit une assurance RC Pro, ces frais seront couverts par votre compagnie d’assurance.
Que couvre la RC pro traducteur ?
La Responsabilité Civile Professionnelle du traducteur couvre le professionnel des éventuels dommages corporels, matériels ou immatériels qu'il pourrait causer à ses clients, au cours de son activité, et les conséquences pécuniaires qui en découlent.
Il faut tout d’abord savoir que l’assurance RC pro traducteur protège à la fois les traducteurs, mais également les interprètes.
Dans le cas où vous auriez causé un dommage à un client et qu’il est prouvé que votre responsabilité est engagée, votre assureur indemnisera à votre place votre client mécontent.
Voici quelques exemples des risques couverts par une assurance RC Pro traducteur :
- Une erreur dans le texte traduit livré à votre client ;
- La divulgation d’une donnée confidentielle d’un client ;
- Un dommage matériel causé dans les locaux où vous travaillez ;
- Un retard dans l’exécution d’une prestation.
En plus de couvrir de nombreux dommages que vous pourriez causer lors de l’exercice de votre activité, l’assurance RC Pro est gage de qualité et permet de rassurer et de fidéliser votre clientèle.
Assurance Responsabilité Civile Professionnelle traducteur : quel est son prix ?
Le tarif d’une assurance RC Pro traducteur interprète varie en fonction de l’assureur choisi, mais également en fonction de différents éléments tels que :
- le chiffre d'affaires ;
- les garanties choisies ;
- les plafonds d’indemnisation ;
- les niveaux de franchise ;
- le nombre de salariés ;
- l’exposition de l’activité au risque.
Bien que le tarif d’une assurance RC pro traducteur dépende de facteurs variés, certains assureurs proposent des contrats de base Responsabilité Civile professionnelle traducteur pour environ 175 € / par an.
Nous vous recommandons de comparer les différents assureurs, afin de choisir l’assurance qui répondra le mieux à vos besoins.
Traducteur : quelles sont les autres assurances à souscrire ?
Pour exercer votre métier de traducteur interprète en toute tranquillité, il peut être utile de souscrire, en plus d’une assurance RC Pro, d’autres contrats afin de se protéger en toute circonstance.
Nos experts ont identifié pour vous les autres assurances traducteurs interprètes utiles à votre activité :
Contrat | Obligation | Garanties | Tarifs |
Multirisque professionnelle traducteur | Obligatoire pour les traducteurs interprètes indépendants. | Couvre les dommages qui interviennent dans les locaux professionnels ou sur du matériel. Elle inclut généralement la RC Pro. | 250€ / an. |
Protection juridique | Fortement recommandée | Couvre les frais de défense en justice. | Souvent incluse dans la RC Pro ou multirisque. |
Véhicule professionnel | Obligatoire si vous avez un véhicule de fonction | Lorsque des dommages surviennent pendant un trajet professionnel. | à partir de 45€ / mois. |
Mutuelle traducteur | Obligatoire en cas de salariés. Fortement recommandée pour le traducteur interprète indépendant. | Couvre la couverture des dépenses de santé du traducteur et de ses employés. | à partir de 26€ / mois. |
Prévoyance traducteur | Fortement recommandée pour les traducteurs interprètes exerçant en libéral. | Permets la perception d’indemnités en cas d’arrêt de travail prolongé ou d’invalidité. | à partir de 26€ / mois. |
Le cas du traducteur en auto-entreprise
En tant que traducteur, vous avez la possibilité de travailler sous le statut d'auto-entrepreneur. Ce statut n'affecte pas vos obligations professionnelles. En cas de dommages, une assurance responsabilité civile sera toujours utile pour couvrir les frais de dédommagement envers vos clients.
Comment choisir la meilleure assurance RC Pro traducteur ?
Il existe sur le marché de nombreux contrats disponibles pour assurer la profession de traducteur. Ce métier présente des risques, c’est la raison pour laquelle il est important de se protéger contre les éventuels dommages que vous pourriez causer.
Nous vous recommandons de faire un comparatif des différents assureurs pour vous faire une idée de celui qui correspondra le mieux à vos besoins et à vos moyens financiers.
Afin de comparer les différentes RC pro présentes sur le marché de l’assurance, vous pouvez utiliser le comparateur créé par Coover, courtier en assurance professionnelle.
Traducteur interprète : quel est le meilleur statut ?
Le traducteur interprète auto-entrepreneur
Le statut d’auto-entrepreneur (ou micro-entreprise) est le statut le plus prisé par les traducteurs. En effet, les démarches pour devenir auto-entrepreneur sont très faciles, et la gestion d’une micro-entreprise présente une grande simplicité.
Néanmoins, il est important de se renseigner avant de choisir le statut d’auto-entrepreneur, car il peut présenter différents inconvénients, comme par exemple, le fait que l’auto-entrepreneur ne peut pas obtenir la personnalité morale, aucune distinction n’est alors faite entre le patrimoine de l’entreprise et celui de l’interprète.
L’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL)
À la différence du statut d’auto-entrepreneur, l’entreprise individuelle à responsabilité limitée permet de protéger le patrimoine personnel de l’interprète, en dissociant le patrimoine professionnel et le patrimoine personnel du dirigeant.
Les sociétés unipersonnelles : EURL et SASU
Pour exercer en tant qu’interprète, il est également possible de constituer une Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) ou une Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU).
Ce sont les deux formes de sociétés individuelles les plus répandues, qui permettent de protéger le patrimoine personnel de l'interprète.
Le formalisme de création et de gestion de ces sociétés peut s’avérer assez lourd, mais ces formes juridiques présentent de nombreux avantages, tels qu’une grande liberté laissée à l’interprète.
En cas de dommage causé par votre société dans le cadre de son activité professionnelle, que ce dommage soit matériel, corporel ou immatériel, votre assurance RC Pro prendra en charge les frais liés à ces préjudices. Cela permet de protéger le professionnel contre un client mécontent qui pourrait se retourner contre lui.
Le code NAF, également appelé code APE pour un traducteur est le 7430Z, valable pour les métiers de la traduction et de l’interprétation.
Ce code permet d’identifier la branche d’activité principale d’une société. Il comprend toutes les entreprises qui exercent une activité dans ce domaine.
Pour devenir traducteur, il est nécessaire d’avoir un BAC+5.
Après une licence de langue, il est possible de préparer un master pro (lettres, LEA, sciences du langage…) ou intégrer une école de traduction (l'ESIT ; l'ISIT ; l'INALCO ; l'ITIRI).