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Comment bien choisir l’assurance pour son activité de bijouterie

Bijouterie rime avec risques élevés : vitrines exposées, pièces de valeur, flux de clients. Aujourd'hui, une couverture sur-mesure n’est plus un luxe mais un filet de sécurité vital. Que mettre dans le contrat, combien ça coûte, et comment éviter les angles morts ? On fait le point.

À quoi sert concrètement l’assurance multirisque bijouterie ?

Une assurance Multi-Risque Professionnelle (MRP) est un contrat unique couvrant responsabilité civile (RC) et vos biens (locaux, aménagements, vitrines, stock, coffre, matériels d’atelier). Elle inclut la perte d’exploitation qui compense le chiffre d’affaires et les charges fixes lors d’une fermeture temporaire.

En pratique, vous regroupez vos contrats d’assurance, gagnez en clarté et optimisez votre gestion.

Par exemple, après un bris de vitrine avec vol, la RC couvre les tiers, la garantie des biens indemnise les dommages et les bijoux, tandis que la perte d’exploitation soutient votre trésorerie le temps des réparations.

Cet ensemble tripartite RC + biens + perte d’exploitation sécurise la continuité : il couvre la relation client, la valeur immobilisée et la capacité à rouvrir sans fragiliser la trésorerie.

Combien coûte l’assurance d’une bijouterie ?

Comme pour les autres activités professionnelles, le coût de l'assurance dépend de nombreux facteurs. L'assureur prendra en compte la surface au sol, la valeur du stock et des équipements, le chiffre d’affaires, l’emplacement du local, des protections (coffre certifié, rideau, alarme, vidéosurveillance) et des activités annexes (réparation, rachat d’or, transport de fonds).

À titre indicatif, une bijouterie indépendante devra dépenser entre 900 et 5 000 euros par an. Ce grand écart s'explique par l'évaluation des capitaux, le niveau de sûreté et les options souscrites.

Type d’établissementHypothèsesPrime annuelle HTMensualisé HTPoints d’attention
Bijouterie de quartier35 m², stock 70 000 €, coffre EN 1143-1, CA 250 000 €1 100 €92 €Franchise, vol, vitrine,
Boutique centre-ville60 m², stock 150 000 €, alarme + télésurveillance, CA 500 000 €2 000 €167 €Conditions d’effraction, alarme active, vitrine
Atelier-vente avec réparations50 m², stock 100 000 €, objets confiés 50 000 €, CA 400 000 €1 650 €138 €Garantie objets confiés, dommages électriques
Enseigne premium80 m², stock 300 000 €, coffre grade IV, CA 900 000 €3 600 €300 €Étude sûreté, transport de fonds, plafond par vitrine
Corner en galerie30 m², stock 120 000 €, sécurité galerie, CA 600 000 €2 400 €200 €Clauses centre commercial, horaires étendus,

Le coût de l'assurance pour votre joaillerie peut bien sûr s'optimiser. Il est possible de comparer via un courtier comme Coover les assurances les plus adaptées à votre cas. Pour adapter votre contrat, ajustez également les franchises et les plafonds par poste, et documentez la prévention (attestations d’alarme, maintenance de coffre, contrôles électriques).

Est-il obligatoire de souscrire une assurance pour sa bijouterie ?

Il n'est pas obligatoire de souscrire une assurance pour sa bijouterie. En effet, la MRP n’est pas imposée par la loi. Cependant, elle est couramment exigée par le bailleur, la banque ou la tête de réseau.

Dans tous les cas, la responsabilité civile exploitation/professionnelle s’impose de fait dès qu’il y a accueil du public et manipulation de biens de tiers. Les objets confiés renforcent cette nécessité pour sécuriser la relation client.

L'indemnisation de votre bijouterie dépend du : respect des règles d’ERP, la sécurité incendie et d’installations électriques, ainsi que les dispositifs anti-intrusion. Une non-conformité peut réduire, voire exclure, la prise en charge après sinistre.

Les garanties essentielles… et les options utiles

La première garantie sera évidemment la RC exploitation/pro : elle couvre les atteintes aux tiers, par exemple une chute d’un client, un bijou rayé lors d’un essai, ou un objet confié endommagé à l’atelier. Un plafond d’environ 3 millions d’euros est souvent recommandé.

L'option du "Dommages aux biens" est nécessaire pour protéger votre boutique. Elle comprend les garanties incendie/explosion, dégâts des eaux, bris de glace, événements climatiques. Enfin cette option couvre les cas de vol et vandalisme, plus fréquents envers les joailleries. L’indemnisation au vol repose sur la présence d’une alarme conforme, d’un coffre certifié et d'huisseries résistantes à l’effraction.

S'assurer à la perte d’exploitation est fortement conseillée. Elle prend en charge le manque à gagner après le sinistre. Une durée d’indemnisation de 12 mois convient généralement ; allongeable si besoin de travaux lourds ou d'une remise à niveau de la clientèle.

Il existe des Compléments bijouterie pour les objets confiés (mise à taille, sertissage), les vitrines souvent cible de bris et les transports de d'objets de valeurs. Cette option s'étend hors du local et vous protège lors d'expositions temporaires sur salons et de protection des bijoux en coffre et en vitrine.

Face aux cyberattaques ou fuites de données possibles, des protections "cyber" (paiement et base clients) peuvent s'ajouter à votre contrat d'assurance.

Les principaux risques pour une bijouterie

Dans le secteur de la joaillerie, de l'horlogerie et de l'orfèvre, les accidents sont nombreux et lors conséquences sont rapidement coûteuses :

  • Valeur unitaire élevée : Chaque bijou peut valoir de 1 000 à 20 000 €, ce qui rend la moindre perte ou le moindre vol très coûteux.
  • Stock concentré : un niveau de marchandise fréquemment entre 50 000 et 300 000 euros selon la saison (Noël, fêtes, soldes) et l’enseigne (joaillerie ou bijouterie de fantaisie).
  • Vols : une exposition accrue aux effractions et AR, les assureurs exigent donc des systèmes de sécurité stricts (alarme, coffre, fermetures renforcées…).
  • Objets confiés : les réparations et mises à taille génèrent une responsabilité spécifique sur les biens de clients.
  • Bris de vitrine : coûts de remplacement et sécurisation temporaire souvent supérieurs à 2 000 euros.

Les points de vigilance avant de signer

L'assurance ne couvrira pas le sinistre en cas d'exclusion : défaut d’entretien, non-conformité électrique ou réglementaire, vol sans effraction ni alarme active, absence de registre de sécurité ou de justificatifs de maintenance.

Les contrats d'assurance pour votre bijouterie disposent de plafonds spécifiques et sous plafonds, c'est-à-dire de sommes maximales que l'assureur peut rembourser.

Portez attention aux franchises et carences. Le contrat stipulera pour votre bijouterie une indemnisation partielle, donc non totale. Pour les carences, vérifiez l’adéquation avec la trésorerie et les délais de remise en état. Les premiers jours après un incendie ne seront pas indemnisés pour la perte d’exploitation.

Le cas de sous assurance est à éviter. Pour cela, actualisez régulièrement la valeur réelle de vos stocks, des aménagements et le chiffre d’affaires pour vous assurer d'être bien couvert.

Qui sont les acteurs du marché de l’assurance bijouterie ?

Le marché de l’assurance bijouterie s’articule autour de plusieurs intervenants majeurs. Voici une présentation des principaux acteurs et de leurs avantages comparatifs :

  • Spécialistes commerces à forte valeur : études sur site, garanties sur mesure, intérêt pour les expositions, vols et objets confiés.
  • Plateformes et néo-acteurs TPE : Coover (offre dédiée bijouterie, devis multi-assureurs) pour comparer rapidement et calibrer les plafonds.
  • Assureurs généralistes pros : réseau d’agences, tarification lisible, modularité par poste de garantie.
  • Courtiers locaux : proximité, négociation des conditions, accompagnement en cas de sinistre.
  • Comparateurs grand public : panorama indicatif (exemples : LesFurets, LeLynx) pour une première vision de marché.

FAQ

Quel plafond par objet convient à une bijouterie indépendante ?


Un plafond par article entre 5 000 et 15 000 euros est courant pour une bijouterie indépendante. Pour une bijouterie de fantaisie, un plafond par objet de 500 € à 2 000 € est souvent suffisant.

Comment assurer correctement les objets confiés pour réparation ?


Pour bien assurer les objets confiés en bijouterie, il faut souscrire une garantie “biens confiés” couvrant les bijoux appartenant à des clients ou partenaires contre la casse, la perte ou le vol pendant leur garde.
Il est essentiel de déclarer leur valeur réelle et de respecter les exigences de sécurité.

La perte d’exploitation doit-elle couvrir les fermetures administratives ?


En bijouterie, la perte d’exploitation ne couvre pas automatiquement les fermetures administratives. Cette garantie s’applique surtout après un sinistre matériel (incendie, vol, dégât des eaux) ; pour être indemnisé en cas de fermeture imposée par les autorités, il faut une extension spécifique prévue au contrat.

Quelles protections influencent le tarif sur le vol ?


En bijouterie, plusieurs protections influencent le tarif de la garantie vol : la présence d’une alarme certifiée, de caméras, de vitrines blindées ou d’un coffre agréé. Plus les dispositifs de sécurité sont performants, plus le risque de sinistre diminue — et donc le coût de l’assurance aussi.

Peut-on couvrir le transport de fonds entre boutique et banque ?


Une extension spécifique existe avec limites par trajet et conditions de portage. Les montants assurés en euros et les horaires doivent refléter vos pratiques.